Parmi les animations qu’on propose dans notre projet La caravane des Révolté·es, il y a un stand organisé autour de l’écoute d’un micro-trottoir. Ce micro-trottoir a été enregistré chaussée d’Ixelles, devant l’office des étrangers. On y a posé la question suivante : Pour vous, comment devient-on pauvre ?
Qu’est-ce qui vous permet, et vous empêche… d’être en bonne santé ? Si vous pouviez changer quelque chose dans votre quartier pour être en meilleure santé, qu’est-ce que vous proposeriez ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer ?
Voilà les questions que nous sommes allé·es poser à des Bruxellois·es rencontré·es lors d’une fête de quartier afin de trouver des moyens pour améliorer notre santé.
Cette capsule a été enregistrée le 10 juin 2023 lors de la Ducasse de la commune d’Etterbeek Par Anne, Arlette, Cécile, Chantale, Pascale, patientes et soignantes du Collectif Santé 1040. Avec le soutien de Rémi Pons
« Bonjour ! Est-ce que vous pouvez me dire ce que vous avez ressenti, vos impressions sur cette pièce ? »
En juin 2022, à l’occasion de la création de la pièce de théâtre Apnée, Esquifs prend ses quartiers au centre Culturel Bruegel pour partager publiquement réflexions, interrogations, vécus, autour des dettes de vie courante. Cette semaine, nous l’avons nommée Trop chère la vie. Ateliers, pièces de théâtre, exposition, films et performance ont rythmé nos échanges devant un public nombreux et enthousiaste.
Pendant la semaine, des membres d’Esquifs et de Culture & Démocratie ont récolté les réactions des spectatrices et spectateurs de cette semaine après les spectacles Apnée, Basta Précarité et L’heure de la prescription ainsi que de l’atelier Dette et santé.
En 2016, à l’occasion d’une représentation de son spectacle L’odeur, Rémi rencontre Lucia Katz, autrice du livre L’avénement du sans-abri (les asiles de nuit 1871-1914). Il réalise une interview audio à partir de cette rencontre.
A travers des extraits du livre ainsi que des commentaires de Lucia Katz, nous replongeons dans l’univers du travail qu’elle a accompli : c’est toute l’expérience sensible de l’asile qui est ici restituée : la file d’attente devant le refuge, l’ouverture des portes et l’inscription au registre, les étuves de désinfection, les dortoirs, le règlement à respecter sous peine d’exclusion, l’encadrement, le réveil. Elle insiste sur les nombreux débats qui parcoururent les réseaux de l’assistance et de la philanthropie : fallait-il donner à manger ? mettre au travail ? Quelle fonction donner à ces hébergements : un soulagement temporaire ou une aide à la réinsertion ? S’agissait-il de servir les pauvres ou de les contrôler ? écarter la misère ou la révolution ? Ce travail retrace et éclaire la genèse de nos centres d’hébergement d’urgence. Il décrypte les ambiguïtés des institutions philanthropiques et déconstruit l’idéal de cohésion et de « synthèse sociale » qui marque les débuts de la IIIe République en France. Un débat toujours d’actualité.
En 2014, à la faveur des mobilisations contre le gouvernement Michel, des étudiants et des professeurs de l’IESSID (qui forme notamment des futur.e.s travailleur.se.s et assistant.e.s sociaux.ales) se groupent derrière une banderole « École en colère ».
Depuis, le nom est resté, et ce mouvement singulier dans le paysage habituellement très lisse des rapports élèves/professeurs, poursuit ses actions pour informer, dénoncer, combattre l’Etat social actif et ses réalisations/méfaits.
Une émission radio réalisée dans le cadre de Regards Croisés, organisé par Lire et Ecrire.
Regards croisés est une expérience d’éducation populaire qui rassemble des acteurs du monde de l’alphabétisation, apprenants et ex-apprenants, stagiaires, animateurs, formateurs mais aussi des enseignants, étudiants, éducateurs, animateurs d’écoles de devoirs…
Avec ce documentaire, les participants à la formation donnent à entendre une partie du travail qu’ils ont mené en 2017 et en 2018 autour de l’école : son rôle dans la fabrique de l’illettrisme et l’école qu’ils veulent pour demain.
Les expériences et les savoirs du groupe les ont menés vers un partage de vécus d’école trop souvent douloureux, faits d’humiliation, de solitude et de honte. Manipulant images, objets et mots, ils ont transformé certains de ces récits et constats d’injustice en un recueil de lettres Souffrances d’école. Certaines d’entre elles ponctuent ce documentaire sonore, Nous, l’école.